La Cocarde, pour une nouvelle droite étudiante.
La Cocarde Étudiante a rassemblé 300 militants pour un colloque le samedi 29 mars dernier permettant ainsi à ce syndicat clairement ancré à droite, de célébrer ses dix ans d'existence.
« La Cocarde Étudiante s’attache au rayonnement des idées de droite dans le cadre universitaire. Se revendiquant de la longue tradition qui a fait la France elle défend, face au gauchisme culturel, une certaine idée de notre Nation. La Cocarde Étudiante est libre et indépendante, ces deux conditions qui font malheureusement défaut aux syndicats étudiants « mainstream », lui permet d’assurer un positionnement transpartisan. Si elle connait un tel engouement c’est d’abord et surtout grâce à sa liberté totale: parce qu’elle se refuse à tomber dans le piège de la division, tout le spectre de la Droite française y est représenté. Cette union des jeunes patriotes est l’une des clés de l’accession au pouvoir de nos idées ».1
Le syndicat étudiant qui souhaite rassembler toutes les tendances de la droite est en pleine expansion. Très implantée au nord de la Loire, la Cocarde se développe sur Toulouse, Albi et sur le Sud-Ouest. Rencontre avec Johanna Ruiz , porte parole Ouest et Sud-Ouest de la Cocarde.
Initiative-Toulousaine : Bonjour Johanna , vous aidez grandement à prendre en main la destinée et le développement de la Cocarde Étudiante dans le Sud-Ouest . Quelles sont les raisons qui vous motivent dans cet engagement ?
Johanna Ruiz : Je me suis engagée par conviction, pour défendre une certaine idée de la France, enracinée, libre et fière de son héritage. À l’université, les idées de droite sont trop souvent marginalisées. La Cocarde offre un espace pour les exprimer librement, sans complexe, et surtout, pour agir concrètement. Dans le Sud-Ouest, mon objectif est de structurer notre développement, d’implanter durablement notre présence et de rassembler toutes les sensibilités de la droite autour d’un projet commun. C’est cette union des jeunes patriotes qui fera avancer nos idées dans le monde étudiant.
Initiative-Toulousaine : Les facultés sont verrouillées par les syndicats étudiants de gauche avec leurs cortèges d’idées progressistes comme l'ont démontré les élections de l’année dernière,26 300 votes sur 196 000 bulletins soit 13 % des voix. Loin des résultats des différents premier tour des dernières élections en France .
Comment expliquez-vous cette situation et quels moyens pensez-vous mettre en œuvre pour inverser , à court ou moyen terme, cette courbe ?
Johanna Ruiz : La faible participation montre que les syndicats de gauche, bien qu’historiquement implantés, ne représentent qu’une minorité militante. Leur domination tient surtout à l’absence d’alternative structurée. Pour y remédier, nous misons sur deux leviers : une présence active sur le terrain pour rendre nos idées visibles, et un renforcement de nos sections locales en vue des élections. L’objectif est clair, mobiliser la majorité silencieuse des étudiants de droite et faire de La Cocarde la principale force de rupture dans les facs.
Initiative-Toulousaine : Quelles sont les actions que vous comptez mener dans les prochaines semaines afin de vous faire connaître sur le Sud-Ouest et commencer à recruter pour votre syndicat ?
Johanna Ruiz : Dans les semaines à venir, notre objectif est clair : ancrer durablement La Cocarde Étudiante dans le paysage universitaire du Sud-Ouest. Pour cela, nous allons lancer plusieurs actions de terrain : tractages ciblés, rencontres avec les étudiants. Nous voulons également proposer des événements conviviaux, comme des apéros-débats, pour créer du lien et permettre aux jeunes de droite de se retrouver, d’échanger et de s’impliquer sans crainte. Enfin, nous allons renforcer notre communication sur les réseaux sociaux pour faire connaître nos actions, nos valeurs et mobiliser largement. L’enjeu, c’est de bâtir un noyau solide de militants locaux et de montrer que La Cocarde est une véritable alternative dans nos facs.
Initiative-Toulousaine : Depuis le début de l’année plusieurs incidents ont marqué vos actions militantes comme à Albi en mars dernier. 2
Comment allez-vous gérer cette violence qui se dit politique, bien qu’exercée par des asociaux en manque d’occupation, et pouvoir présenter votre syndicat dans nos facultés sans vous mettre en danger ?
Johanna Ruiz : La sécurité de nos militants restera toujours notre priorité. Face à la violence, qui se réclame parfois de convictions politiques mais qui est en réalité le fait de comportements inacceptables, nous continuerons de ne pas baisser les yeux et de lutter pour que nos idées soient entendues dans les facultés. Pour cela, nous allons renforcer la sécurité lors de nos actions, en prenant des précautions supplémentaires et en collaborant avec les services de sécurité universitaires, afin de garantir que nos militants puissent s’exprimer en toute sécurité et sans craindre d’agressions.
Initiative-Toulousaine : Pour vous rejoindre quelles sont les modalités ?
Johanna Ruiz : Pour rejoindre La Cocarde Étudiante, il vous suffit de vous inscrire sur notre site web ou de nous contacter directement via nos réseaux sociaux. Nous organisons également régulièrement des réunions d’information et des événements, où vous pourrez rencontrer nos militants et en savoir plus sur nos actions. Vous pouvez aussi nous rejoindre en tant que membre actif en participant à nos actions locales et en vous engageant pour défendre nos idées.
Initiative-Toulousaine : Enfin la dernière question, la plus importante : chocolatines ou pains au chocolat ?
Johanna Ruiz : Chocolatines bien sûr !
1. Site officiel de la Cocarde
2. L’observatoire des violences politiques
[cc] initiative-toulousaine.fr 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
